améliorer l'islam?

"Améliorer" l'islam?

Le combat precite (abolition du hijaab et de la loi islamique sur l'heritage) est-ce :

1/ un acte d'apostasie qui merite d'etre regle parla peine de mort si Saʿdaawi ne se repent pas et insiste.

2/ un acte d'apostasie qui, etant donne que l'Egypte n'est pas regie en tout point par la shariʿah, ne peut etre sanctionne par la peine de mort. Cependant, elle est tenue de se repentir. Et les ecrits de cette trame doivent etre interdits.

3/ C'est une pensee acceptable par les musulmans et un combat legitime qu'est ce combat du hijaab et de la loi islamique sur l'heritage.

4/ autre (merci de preciser).

Autre. Ce n'est pas un acte d'apostasie mais un programme politique de certains activistes et intellectuels qui voudraient mettre l'Islam "à la page", l'"améliorer". Pour que cela soit un acte d'apostasie il faut que Sa'dawi se déclare formellement libre de rejeter, par exemple, l'origine Divine du Coran ou sa force probante ou légiférante; ce qu'elle n'a pas fait même si les actes sont plus éloquents que les paroles.

Sa'dawi ne tarit pas en condamnations d'un Islam "rustique, simpliste et violent, qui n'est pas encore sorti du Moyen-āge," exactement comme vient de parler une contributrice. On peut renchérir théocratique, machiste, misogyne etc. Ce qu'ils croient innover en appelant à la "confrontation à la modernité" et au "travail interprétatif sérieux sur les textes sacrés" a eu lieu en fait à chaque époque de l'Islam depuis le début et continue. La modernité en Islam ne fait que *continuer* d'être considérée comme un mal - inévitable, et aboutissant au cataclysme selon un scénario qui n'a rien de nouveau mais est reconnu par les autres traditions scripturaires ou éthiques.

Les rustiques gêneurs désirent simplement freiner cette descente sans illusion de l'éliminer. Les hardis modernistes veulent désancrer le Re- de Religion de ses principes inaliénables. Il s'agit pour eux, émancipés du Christianisme, de couper par tous les moyens l'Islam aussi de son passé afin de se jeter sans retenue sur ce qui reste encore d'inconsommé sur terre, advienne que pourra.